Il l’a laissée là, nue,
cheveux en cascade
au creux d’une poitrine frémissante,
tendant les bras
comme pour fermer le rideau.
Se cacher au creux de l’arbre
pour y garder au chaud
ses espoirs, ses rêves,
bafoués par l’amant trop pressé,
venu cueillir la fleur
sans en voir la beauté,
dans un creux fait par la nature
et gardien, désormais,
du secret de la fille
au corps de nymphe !