Les barques esseulées
frôlent leurs corps,
se caressent et rêvent
à la belle saison….
Dans cette anse de calme,
protégées de la houle
elles se content
les pêches d’avant,
les filles en froufrous
sous leurs ombrelles de guipure,
et les coiffes de dentelle…
Une odeur de galettes
leur parvient,
mêlée au goût de sel du large.
Repartiront-elles ?
Franchiront-elles encore
le ressac de la vague ?
Ou ne serviront-elles plus
qu’à l’artiste du temps
fixées à tout jamais !.....