Après ces nuits de feu
où elle a donné son corps,
ces nuits clinquantes
pendant lesquelles
elle l’a offert,
aux regards brillants des voyeurs,
attablés au bord de la piste,
attendant fiévreusement
qu’elle s’effeuille,
dans le matin, où la ville s’éveille,
elle veut se voir, nue,
contempler sous le flot
de sa rousse chevelure,
cette silhouette parfaite,
voir si cette vie trépidante
n’a pas eu prise
sur le galbe de ce corps
avant que les années
ne l’aient épuisé !